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Germain Pilon

Birthdate:
Birthplace: Paris, Paris, Île-de-France, France
Death: February 03, 1590 (57-66)
Sainte-Chapelle - Paris, I, Paris, Île-de-France, France, Paris, Paris, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of André Pilon and Jeanne Pilon
Husband of Germaine Pilon and Madeleine Pilon
Father of Lucrece Pillon; Charlotte Pillon; Suzanne Pillon; Germain Pilon; Anthoine Pillon and 9 others
Brother of Marie Pilon
Half brother of Marie Pilon; Noémie Gauthier and Marguerite Pilon

Occupation: Sculpteur, contrôleur général des effigies à la cour des Monnaies (1572)
Managed by: Samuel Austin - Le Maux
Last Updated:

About Germain Pilon

Germain Pilon (c. 1525 – 3 February 1590)[1] was a French Renaissance sculptor.

Biography

He was born in Paris and trained with his father, Antoine Pilon. Documents show that he and his father executed several religious statues and tomb effigies in collaboration. Since Connat & Colombier established that Germain was born c. 1525[1] (rather than about ten years later, as previously believed[2]), several early works have been reattributed to him, including the marble grouping Diana with a Stag (originally at the Château d'Anet, Eure-et-Loir; now at the Louvre).[3] Later he worked with Pierre Bontemps.[4] Pilon became expert with marble, bronze, wood and terra cotta. From about 1555 he was providing models for Parisian goldsmiths.[5] He was also skilled at drawing.

His works - with their realism and theatrical emotion - show the influence of the School of Fontainebleau, Michelangelo and Italian Mannerism. Germain at first had an Italian influence. Much of Pilon's work was on funerary monuments, especially the Valois Chapel at the Saint Denis Basilica designed by Francesco Primaticcio (never completed). He was the favorite sculptor of queen Catherine de' Medici.

Wikipedia

About Germain Pilon (Français)

Germain Pilon, né vers 1528 à Paris et mort en 1590 dans la même ville, est un sculpteur et médailleur français.

Il est, avec Jean Goujon, l'un des plus importants sculpteurs de la Renaissance française. Participant notamment à la réalisation des tombeaux des derniers Valois, ces œuvres témoignent de son appartenance au maniérisme.

Biographie

Les trois Grâces, monument funéraire surmonté de l'urne qui contenait le cœur d'Henri II (1561). L'ensemble provient du couvent des Célestins de Paris. Paris, musée du Louvre). Fils du sculpteur André Pilon, Germain Pilon s'initie auprès de ce dernier, et vraisemblablement avec Pierre Bontemps, au modelage de la terre cuite et à la taille de pierre. Aucune des créations d'André Pilon n'a pourtant été conservée, de sorte que l'on ne peut apprécier son style. Certaines commandes révèlent toutefois sa prédilection pour les statues en bois peint et pour la terre cuite. Alors qu'il est nommé contrôleur des Poinçons et Monnaies du roi, Germain Pilon apprend parallèlement l'art de la fonte et du ciselage du bronze.

En 1558, il est chargé par le surintendant des Bâtiments du roi, Philibert de l'Orme, de sculpter huit « génies funèbres » ou « figures de Fortune », destinés au Tombeau de François Ier que Philibert de l'Orme édifie alors à la basilique Saint-Denis. À cette occasion Germain Pilon, alors jeune, réalise une statuette en marbre blanc qui constitue son premier ouvrage connu. Ce Génie funéraire rappelle fortement la sculpture de Michel-Ange et témoigne de la virtuosité de Germain Pilon à imprimer le mouvement. Il ne sera pourtant pas retenu pour orner le tombeau royal, conservé au musée national de la Renaissance d'Écouen.

À la mort de Henri II, le Primatice obtint la charge de surintendant des Bâtiments et décide de conserver Germain Pilon parmi ses collaborateurs. Pour le château de Fontainebleau, l'artiste façonne des statues de bois, exécutées sous la direction du maître italien dont le style lui était désormais très familier. Ce n'est qu'avec le Monument du cœur de Henri II (Paris, musée du Louvre) que l'on découvre dans toute sa plénitude l'art du sculpteur. Le monument qu'il conçoit se compose d'un piédestal décoré, supportant trois personnages féminins soutenant une urne funéraire sur leur tête. À Germain Pilon échoit la plus grande partie du travail de sculpture, notamment l'exécution des trois statues allégoriques en lesquelles on peut voir aussi bien les Trois Grâces que les Vertus théologales.

La Rotonde des Valois restée inachevée en 1589 : vue intérieure de Pierre Giffart représentant le tombeau de Henri II et de Catherine de Médicis, avec aux angles, les vertus théologales de Germain Pilon (xviie siècle, Paris, Bnf). C'est encore sous le contrôle du Primatice que Germain Pilon crée ses œuvres suivantes. Lorsque Catherine de Médicis fait édifier un mausolée en rotonde à l'église abbatiale de Saint-Denis, Germain Pilon se trouve parmi les artistes responsables de la décoration sculptée. Il participe tout d'abord à la réalisation du tombeau du roi défunt et de la reine, à côté d'autres sculpteurs comme Girolamo della Robbia et Maître Ponce. Cependant, la plus grande partie des travaux finissent par lui incomber. Il est ainsi l'auteur des gisants, des orants, de deux Vertus en bronze et de deux reliefs en marbre appartenant à l'édicule. C'est dans le gisant de la reine, imitation d'une statue antique appelée aujourd'hui Vénus des Médicis, qu'il se libère le plus de ses attaches, peut-être parce qu'on l'y avait engagé. Les orants révèlent une grande liberté dans le mouvement et une reproduction très personnelle de la physionomie qui permettent de constater que Germain Pilon a abandonné le gothique tardif pour l'art de la Renaissance.

À partir de 1570, Germain Pilon, désormais très occupé, possédait à Paris un grand atelier. Parmi ses réalisations du moment ont été conservées la Vierge de Notre-Dame-de-la-Couture (Le Mans) et les principales sculptures du tombeau de Valentine Balbiani (morte en 1572). Dans ce tombeau, où se mêlent des éléments italiens et français, la défunte est représentée, selon la tradition française, sous deux aspects. Valentine Balbiani, vêtue d'un costume somptueux, à demi étendue, s'appuyant sur un coude et feuilletant un livre, correspond à un type italien déjà bien connu en France avant Germain Pilon. Pour autant, selon la tradition française, le bas-relief placé au-dessous présente la défunte en gisante avec un réalisme si impressionnant qu'elle place l’œuvre dans la tradition des transis « cadavéreux » de la sculpture médiévale française. Aujourd'hui, la plupart des tombeaux exécutés par Germain Pilon ne sont plus connus que par des documents de commande ou des esquisses.

En 1572, l'artiste obtient la charge de contrôleur général des effigies à la cour des Monnaies. On lui doit alors la série de médaillons aux effigies des membres de la famille royale ainsi que divers bustes en marbre et en bronze, parmi lesquels se distinguent celui de Charles IX et celui de Jean de Morvilliers. Dans les dix dernières années de sa vie, alors qu'il est apprécié de l'aristocratie française, il dispose d'un vaste atelier : l'abondance des commandes et la réalisation des 380 mascarons du Pont Neuf, l'oblige à s'adjoindre ses fils, ainsi que des collaborateurs tel que Mathieu Jacquet dit Grenoble, lesquels assurent le succès du style de Germain Pilon sur plusieurs décennies.

Jusqu'à 1585 environ, Germain Pilon est occupé par de nouvelles sculptures en marbre destinées à la chapelle funéraire des Valois de Saint-Denis. Un pathos et un dramatisme nouveau caractérisent alors les dernières années de production du sculpteur. On retiendra notamment le Christ de la Résurrection avec deux soldats romains (Paris, musée du Louvre), un Saint François d'Assise (cathédrale Sainte-Croix de Paris des Arméniens) ainsi que deux nouvelles statues funéraires de Henri II et de Catherine de Médicis, représentés cette fois en gisants (basilique Saint-Denis). La Vierge de Pitié, dernière réalisation de l'ensemble, emprunte à l'iconographie des scènes de dépositions de croix ou de mises au tombeau, son voile retombant en avant du visage ainsi que ses mains croisées sur la poitrine. Dans le Tombeau de René de Birague, réalisé vers 1583, Germain Pilon reprend la tradition médiévale en peignant le bronze de l'orant tout en faisant disparaître presque entièrement le corps du défunt sous l'ample manteau aux plis profonds dont la longue traîne est aujourd'hui disparue. Dans les dernières années de sa vie, le relief en bronze de la Déposition du Christ (Paris, musée du Louvre), s'inspire de la Déposition du Christ exécuté vers 1544 par Jean Goujon (Paris, musée du Louvre)

Wikipedia

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Germain Pilon's Timeline

1528
1528
Paris, Paris, Île-de-France, France
1557
1557
1559
1559
1561
1561
Paris, Ville-de-Paris, France
1563
1563
Paris, Ville-de-Paris, District of the Paris Region, France
1568
1568
Paris, Paris, Ile-de-France, France
1569
1569
Paris, Paris, Ile-de-France, France
1570
August 25, 1570
Paris, Paris, Ile-de-France, France